En matière de deux roues, la question sur la sécurité est un point à ne pas négliger. Même si les motards sont de plus en plus sensibles à ce sujet, rares sont ceux qui portent des protections dorsales. Cet équipement de sécurité limite considérablement les dégâts en cas de chute.
Pourquoi porter une protection dorsale ?
La colonne vertébrale est le pilier de tous les membres du corps humain avec un empilement de 24 vertèbres. Elle renferme aussi la moelle épinière. Si cette partie est touchée par un choc violent, les capacités de se déplacer peuvent être considérablement altérées, d’où la nécessité de porter une protection dorsale à moto. En effet, elle a pour rôle de couvrir la colonne vertébrale et tout son ensemble. En cas de choc, la protection dorsale amortit et répartir l’impact afin de limiter les lésions.
Quelle certification ?
Même si on retrouve actuellement des blousons équipés de mousses inspirées des protections dorsales, ils n’assurent pas une protection suffisante en cas de chute. C’est la norme EN 1621-2 adoptée en 2003 qui est la norme en vigueur en matière de protection dorsale. Pour pouvoir bénéficier de cette certification, les équipements doivent subir des tests auprès d’un laboratoire certifié. Actuellement, deux niveaux de protection sont établis. Pour une protection optimale, les protections dorsales bénéficiant de la certification EN niveau II sont à privilégier.
Quels sont les critères pour savoir une dorsale homologuée ?
En utilisant des équipements homologués, le motard profite d’une protection optimale. En matière de dorsale, on doit retrouver sur l’équipement la mention EN 1621-2 accompagnée du pictogramme de motard. Le niveau de protection 1 ou 2 et la lettre B ou BL relative à la zone de couverture de l’équipement doivent également y figurer.